Ce mardi 17 décembre, il y a 10 ans jour pour jour, l’Assemblée nationale adoptait en lecture définitive le projet de loi relatif « à la délimitation des régions, aux élections régionales et départementales et modifiant le calendrier électoral ». Ce faisant, l’Assemblée nationale à majorité socialiste entérinait alors la disparition de l’Alsace et sa fusion forcée dans la région Grand Est, malgré la forte opposition des Alsaciens et de leurs élus.
« En matière institutionnelle, le viol existe aussi, même s’il est considéré comme légal par le Conseil d’Etat. L’Alsace a été violée en 2014 et elle ne l’a pas oublié. Depuis 2014, le peuple alsacien exprime la volonté claire et constante de sortir du Grand Est. La quasi-totalité des conseillers d’Alsace et des députés alsaciens soutiennent la démarche. Si la France est une démocratie, elle doit entendre les Alsaciens » estime Jean-Georges Trouillet, président d’Unser Land.
« Le nouveau Premier ministre, M. François Bayrou, doit corriger les erreurs de la loi de 2014, il en a les moyens. En effet, à chaque élection, les candidats du RN au MODEM en passant par les Macronistes clament à qui veut l’entendre que leur parti est favorable à une sortie de l’Alsace du Grand Est. Si chacun tient sa parole, une majorité sera facilement trouvée à l’Assemblée nationale. Il est temps de passer aux actes et de mettre chacun face à ses responsabilités. » poursuit le président du mouvement alsacien.
« Si la France ne se montre pas capable de répondre aux attentes de ses citoyens sur des sujets sur lesquelles elle a la pleine maîtrise comme les institutions, comment croire qu’elle sera capable de résoudre des problèmes beaucoup plus complexes comme la dette ou la désindustrialisation ? » conclut Jean-Georges Trouillet
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