La montée de l’extrême droite en France et en Europe est un élément inquiétant qui met en péril la démocratie.
R&PS constate que les partis d’extrême droite tentent de se donner une image respectable en essayent de faire oublier qu’ils veulent franchir des lignes qui sont pour nous infranchissables.
Nous réaffirmons donc notre attachement au droit du sol et rejetons toute velléité de mise en place d'un principe de «
préférence nationale ».
Ceci est d’ailleurs conforme à la charte des valeurs de R&PS.
L’extrême droite, et les divers partis qui la composent en France, est une opposante farouche aux droits linguistiques et culturels qui sont les nôtres. Elle s’habille parfois d’un prétendu « régionalisme » et d’une « défense des traditions » mais il ne s’agit là que des oripeaux d’une idéologie que l’extrême droite a hérité de certains de ses idéologues de la fin du XIXème siècle et du début du XXème.
Elle s’oppose partout à l’autonomie des territoires ou à toute forme d’organisation s’approchant de cette autonomie.
Elle envisage même de supprimer les régions.
Partout, dans les territoires métropolitians ou dans les territoires d’Outre-‐Mer, elle ne prône que le centralisme comme forme d’organisation.
Nous ne méconnaissons pas les manques et les errements des autres partis, de droite ou de gauche, en particulier leur incapacité à sortir de leur vision uniformisatrice en matière linguistique et culturelle.
Nous savons que le centralisme demeure pour beaucoup de partis leur seule façon de concevoir l’organisation institutionnelle.
Cependant nous constatons que, malgré cela, localement, nous arrivons à établir un dialogue et à construire des alliances et des projets concrets avec des responsables locaux et des militants de ces partis qui savent parfois s’affranchir des déclarations positions et attitudes de leurs responsables parisiens.
Des alliances avec des partis de l’extrême droite sont en revanche impossibles parce que la nature même de leur projet est en totale contradiction avec notre vision de la démocratie et du «vivre ensemble».
R&PS, lors d’échéances électorales, ne peut donc être dans le ni–ni.