Comme toujours, l’Union Démocratique Bretonne (UDB) exprime son soutien indéfectible au personnel de la Fonderie de Bretagne (FDB) dans sa lutte pour assurer la survie de leur entreprise.
Renault, après une série de tergiversations – vente, rachat, revente – a une dette morale envers la fonderie de Kerpont. Cette usine, qui a été mise à jour avec des investissements conséquents, doit bénéficier d’un accompagnement pour franchir un cap décisif. Sa diversification est en bonne voie, mais elle nécessite un soutien renforcé pour garantir sa pérennité.
À une époque où la relocalisation des productions est plus que jamais au cœur des débats, la question se pose : à quoi serviront les investissements importants réalisés par les collectivités locales, ceux de Renault et de l’État, si ce dernier n’est pas capable d’exiger de Renault qu’il assure à la FDB les volumes nécessaires à sa survie ? La fonderie a trouvée un repreneur potentiel qui a besoin de temps pour réussir sa diversification. Renault doit garantir suffisamment de commandes pour assurer la transition de cette entreprise dans les deux prochaines années. Mais pour l’instant, Renault souhaite se désengager purement et simplement, sans accorder de temps à la fonderie pour se diversifier. Une telle attitude est intolérable.
Il est d’autant plus incompréhensible que Renault ait besoin des pièces produites par la FDB, mais qu’il ne soutienne pas activement l’usine pour lui permettre de répondre à ces besoins. L’État, en tant qu’actionnaire de Renault, a le pouvoir et la responsabilité de protéger l’industrie locale, un secteur vital pour notre économie régionale.
L’UDB appelle donc l’État à prendre ces responsabilités et à agir pour garantir l’avenir de la Fonderie de Bretagne et de ses salariés. L’industrie locale est en jeu, et il est crucial de soutenir ces travailleurs qui portent l’avenir de notre territoire.