L’Union Démocratique Bretonne (UDB) dénonce fermement la fermeture annoncée de l’usine Michelin à Vannes et apporte son soutien total aux 299 salariés menacés de licenciement. Encore une fois, ce sont les travailleurs qui paient le prix fort de l’avidité sans limite des actionnaires. Ces derniers continuent de privilégier leurs énormes profits au détriment des emplois et de l’avenir des salariés.
Les annonces faites par la direction, censées permettre aux travailleurs de trouver une solution, ne constituent qu’une maigre compensation face à la violence de la perte d’emploi qu’ils s’apprêtent à subir. La priorité doit être donnée à la préservation de l’emploi local.
La fermeture de l’usine Michelin à Vannes est d’autant plus incompréhensible que l’entreprise, en pleine forme, a augmenté la part de ses bénéfices versée en dividendes. En 2019, 20 % des bénéfices étaient attribués aux actionnaires, aujourd’hui c’est 48 %, ce qui montre clairement que Michelin va bien. Les actionnaires, qui veulent toujours plus de dividendes, n’hésitent pas à supprimer des emplois pour atteindre leurs objectifs. Cela doit cesser.
Il est d’autant plus scandaleux de constater que 70 % des actionnaires du groupe Michelin sont désormais des fonds de pension américains, qui ne se préoccupent que de leurs profits, au détriment des travailleurs locaux. La Bretagne est en train de se faire dépouiller de ses sites industriels. L’UDB appelle les autorités publiques à ne pas laisser faire et à défendre l’emploi en Bretagne. Il est crucial que les pouvoirs publics interviennent pour éviter cette catastrophe sociale et préserver l’avenir des salariés de Michelin à Vannes.