Lors du mouvement de protestation des agriculteurs de 2024, le gouvernement avait soigneusement évité de traiter le problème des prix et de la régulation du marché, laissant croire qu’une réduction de la réglementation écologique règlerait le problème des agriculteurs. L’essentiel n’a donc pas été réglé et les différents syndicats agricoles, rien, à juste titre, la sonnette d’alarme.
L’Union démocratique bretonne (UDB) apporte son soutien à la revendication d’une régulation du marché des produits agricoles. La part du prix revenant aux agriculteurs aujourd’hui est trop faible, elle ne permet pas toujours la rémunération de leur travail, parfois même pas la couverture de leurs coûts de production. Les pouvoirs publics doivent assumer une réglementation contraignante sur le partage de la valeur, plus favorable aux producteurs.
L’urgence est aussi de bloquer les accords de libre-échange avec les pays de la zone Mercosur, qui aggraveraient la pression sur nos agriculteurs et contribueraient en Amérique du sud à de nouveaux ravages écologiques. Pour effectuer la transition écologique, les agriculteurs ont besoin de stabilité et de protection.
Tienn Siret