Nomination de Richard Ferrand au Conseil constitutionnel : Une ultime marionnette du Macronisme au service d’une fin de régime.

Publié le 21 février 2025 à 10:43

Le Conseil constitutionnel est depuis toujours le repère du centralisme et du jacobinisme en France, nous savons désormais avec la nomination de M. Richard Ferrand, qu’il s’agit là d’un pré-carré des politiques qui espèrent ainsi dominer l’appareil judiciaire et administratif de la France. La proposition de Macron de nommer Richard Ferrand, qui aurait dû au minimum comparaître devant la justice dans l’affaire des mutuelles de Bretagne mais ne l’a pas été par prescription de l’action publique, n’est que l’ultime soubresaut d’une saga de la république bananière qu’est la 5 ème République !

Créé de toutes pièces par l’esprit de Michel Debré et du Général de Gaulle pour façonner une république à leur image, souverainiste et autoritaire, le Conseil constitutionnel peine toujours à effectuer sa mue vers une autorité démocratique !

Réformé à plusieurs reprises dès 1974, il ne reste aujourd’hui qu’une institution suprême de façade, tant les règles qui fixent son fonctionnement et les modalités de nomination de ses membres sont discrétionnaires et à la merci du pouvoir politique parisien.

M. Richard Ferrand n’est que le dernier successeur des barbouzes de la République qui ont siégé dans cette institution, de Roland Dumas, condamné pour abus de confiance et recel de détournement public, à Alain Juppé, condamné à de la prison avec sursis et une peine d’inéligibilité qui continue pourtant à faire et défaire le droit en France comme si de rien n’était !

Dans quel autre pays démocratique l’institution suprême, qui rend des décisions « insusceptibles de recours » et s’imposent devant toutes les juridictions est composée de repris de justice, d’incompétents et de personnalités qui n’ont pas de titre de juriste ? La France offre un bien triste spectacle d’Etat de droit et il serait grand temps de réformer une bonne fois pour toute ce régime à bout de souffle, porté par des institutions mal organisées et dont toutes les précédentes réformes jusqu’à présent n’auront pas permis de donner un aspect plus démocratique !

Tifenn Siret, porte-parole de l’UDB

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