La marche arrière de l’État, après avoir validé et accompagné la décision commune de la Collectivité de Corse et de la Chambre de commerce et d’Industrie de Corse de créer un syndicat mixte ouvert garantissant la gestion publique des ports et aéroports de l’île, est une « déclaration de guerre faite à la Corse ».
Cette volte-face incompréhensible et inacceptable menace les intérêts directs de la Corse et de son peuple dans un dossier stratégique à plus d’un titre : maîtrise et gestion publique des ports et des aéroports corses, continuité de l’activité et de la qualité de service, maintien de plusieurs centaines d’emplois corses, etc.
Elle ouvre la voie, par le mécanisme incident de mise en concurrence, de la gestion - à compter du 1er janvier 2025 - des infrastructures portuaires et aéroportuaires corses par de grands groupes privés internationaux aux intérêts extérieurs à notre Pays et aux logiques capitalistiques contraires à notre vision de développement durable et à notre stratégie de transport extérieur.
Dans ce contexte grave et incertain, Femu a Corsica réitère son soutien sans faille au projet commun de la Collectivité de Corse et de la Chambre de commerce et d’industrie de Corse, et exprime sa solidarité totale à l’ensemble des salariés et de leurs familles, actuellement mobilisés dans les ports et aéroports.
Femu a Corsica se joint dès à présent aux différentes opérations organisées aux quatre coins de l’île et invite le peuple corse à la mobilisation.
Ùn li lasceremu fà.