Le Partit Occitan est un parti de gauche qui rassemble des habitants d’Occitanie européistes, écologistes, fédéralistes et démocrates.
Le Partit Occitan est une organisation politique fédérative et démocratique, ouverte à tous ceux qui souhaitent œuvrer au développement d’une conscience citoyenne occitane comme élément d’une citoyenneté planétaire.
Le Partit Occitan cherche à s’adresser en priorité à la jeunesse, mais aussi à tous ceux qui n’ont pas renoncé à la politique comme un des leviers du changement et du progrès.
Notre ambition est d’apporter des réponses aux questions qui secouent ce début de siècle : globalisation, changement climatique, diversité culturelle et linguistique, démocratie territoriale, mutation énergétique, nouvelles formes d’organisation de la production et de la consommation.
Le Partit Occitan soutient la demande des radios associatives qui seraient les premières victimes de la réduction du budget des médias, si cela se confirmait.
Le FSER (Fonds de Soutien à l’Expression Radiophonique) serait amputé de 35%, soit 10 millions d’euros. Ce fonds est une partie importante du financement du secteur des radios associatives qui sont plus de 700 en France.
La perte de cette source de financement signifie la disparition d’emplois en nombre important. Ce qui fragilisera une bonne partie de radios associatives qui ont besoin, de la présence de professionnels pour fonctionner.
Ces radios maillent nos territoires, entretiennent la pluralité et font un travail majeur en direction de la diversité culturelle et la diversité des opinions. Pour nous, ces radios sont souvent le seul lieu d’expression de la langue occitane en raison du refus du service public de donner plus de place à l’occitan.
À nouveau, il s’agit d’une action qui touchera l’occitan et toutes les langues minorisées. La disparition d’une partie de ces radios se fera au seul profit de grands groupes médiatiques dont la concentration est déjà trop importante. Les fréquences de radio sont un bien commun. Les abandonner au seul marché est une attaque supplémentaire contre la liberté d’expression.
Face à l’extension de la guerre, au déni des Droits de l’Homme, les Palestiniens ont plus que jamais droit à un Etat palestinien, les Israéliens à une véritable démocratisation de leur politique. Là est la clé de la Paix dans cette Région et dans le Monde
C’est avec une inquiétude croissante que le Partit Occitan et l’opinion publique mondiale assistent impuissants aux conséquences dramatiques du massacre du 7 octobre 2023 voulu par le Hamas. Ces conséquences nous les avons dénoncées. Nous assistons aujourd'hui à l’extension par le gouvernement d’extrême droite d’Israël d’une intervention militaire sans contrepartie. Sa riposte disproportionnée a fait plus de 40 000 morts dans la bande de Gaza dont un quart d’enfants, sans compter les milliers de disparus, blessés et invalides
La fuite en avant de Netanyahou s’étend aujourd’hui à l’ensemble de l’Etat libanais, ciblant sans distinction les milices chites et les populations civiles. L’exode répété du nord au sud de Gaza (2 millions de déplacés gazaouis) et celui d’un million de Libanais ne font pas pour autant fléchir l’intervention militaire israélienne, déniant tout respect des droits internationaux et celui des populations civiles.
Cependant nous ne pouvons laisser sous silence le fait que, face à la façon innacceptable dont Netanyahou livre sa guerre, se trouvent des organisations politiques et militaires et même des États (Iran , Syrie) qui attisent le conflit et encouragent par des messages fanatiques l'extension du conflit. Ces États, ces groupes n'ont que faire des souffrances des palestiniens et des libanais comme il n'ont que faire de la démocratie et des droits humains.
Les conséquences politiques de cette guerre au Proche-Orient dépassent un conflit localisé dont l’origine est la négation d’une solution politique : la reconnaissance d’un Etat palestinien dans le cadre des accords de Camp David (1967) et d’Oslo (1993).
La politique coloniale du gouvernement israélien actuel doit être condamnée concrètement par les instances internationales : après de simples prises de position, elles doivent se donner les moyens de faire cesser le nettoyage ethnique et l’accaparement des terres par les colons israéliens en Cisjordanie.
Cette guerre dépasse la question des intérêts particuliers des Etats du Proche-Orient et celle des intérêts propres des Etats occidentaux. Ce conflit n’a pour but que le maintien de Netanyahou au pouvoir. Il s’inscrit dans un contexte mondial lourd de conséquences où les conflits « locaux » mettent en danger la paix du monde.
Le Partit Occitan rappelle que seul le principe d’autodétermination est incontournable et qu’il permet à tous les peuples de faire connaître leur droit à l’existence. Face à l’extension de la guerre, la question palestinienne ne doit pas être oubliée : elle n’est pas la source des conflits dans cette Région du Monde mais la solution.
Après une première offensive militaire en 2020 et un blocus total d’une année, dans la nuit du 19 au 20 septembre 2023, prétextant des sabotages de pseudo défenseurs de l’environnement envoyés par Bakou, l’Azerbaïdjan attaquait le Haut-Karabakh.
Depuis la conquête de ce territoire autonome par Bakou, plus de 120.000 Arméniens sont réfugiés, les trois anciens présidents de cette République sont emprisonnés et torturés, le patrimoine culturel, religieux, mémoriel est détruit, cela dans le silence de la communauté internationale.
En fait, la chute de la République d’Artsakh est l’aboutissement d’un processus géopolitique qui voit le durcissement idéologique des puissances voisines. Il s’agit de la Turquie d’Erdogan et de l’Azerbaïdjan d’Aliyev. Pour la Russie de Poutine, l’Arménie fait partie de son pré-carré et, voulant empêcher le rapprochement de ce pays avec l’Union européenne, il a laissé faire ses alliés turcs et azéris.
Aliyev, le dictateur de Bakou, a clairement a appelé au nettoyage ethnique du Haut-Karabakh, se réjouissant de chasser les Arméniens « comme des chiens ». Propos d’autant plus révoltants que l’on sait que les Arméniens d’Anatolie ont été victimes de 1915 à 1916 d’un génocide de la part des Jeunes Turcs.
Les négociations menées entre les deux pays belligérants, pour une délimitation de la frontière commune, patinent en l’absence de bonne volonté des trois puissances de la région et de volonté internationale. Le spectre du scénario ukrainien plane sur la région. Après l’annexion de l ́Artsakh, c’est la République d’Arménie qui est en danger : les menaces de Erdogan et Aliyev font craindre une annexion de l’Arménie ou à tout le moins un encerclement du pays par un corridor au sud reliant l’Azerbaïdjan à la Turquie.
Pour autant, le régime de Bakou est courtisé par des puissances occidentales pour son gaz et son pétrole. Ironie, la COP 29 se tiendra en novembre en Azerbaidjan. Pour soigner son image, et tenter de discréditer la France, rare pays à soutenir ouvertement l’Arménie, l’Etat-dictature azerbaïdjanais s’est même rapproché de mouvements décoloniaux et indépendantistes, offrant un soutien actif, y compris financier, dans le cadre d’un pseudo Groupe d’Initiative de Bakou contre le colonialisme français (GIB).
Le drame arménien ne doit pas rester dans l’ombre. Nous soutenons le peuple arménien dans sa lutte pour maintenir son intégrité territoriale et sa souveraineté nationale et préconisons que :
La maladie bonapartiste du centralisme est bien la première responsable de la situation. Responsable aussi un président de la République qui utilise les pouvoirs que lui donnent les institutions hypercentralisées de notre pays. C’est sans doute légal mais pas légitime.
Pas de premier ministre à Paris et tout serait bloqué ? Ainsi les millions de gens qui vivent hors du kilomètre carré dans lequel s’agite « l’élite »* du pouvoir compteraient pour du beurre. Tout le monde à la tête des partis joue le jeu de ce centralisme paralysant. Chacun en veut la tête.
Il est un fait : il n’y a pas de majorité et vraiment pas de volonté de compromis. Et pendant ce temps l’extrême droite se régale du spectacle parce qu’elle a tout à gagner à rester silencieuse, laissant celles et ceux qui ont fait front contre elle se déchirer pour savoir qui est capable de gérer au mieux les institutions obsolètes de cette cinquième République et éventuellement de prendre place sur le trône en 2027.
Mais ce sont justement ces institutions qui sont responsables du blocage, celles qui font qu’un seul homme détient trop de pouvoirs. Trop de pouvoirs en un même lieu et entre les mains de trop peu de personnes. Voilà le malaise, la pathologie.
Pour les uns la solution est le consensus mou, pour d’autres c’est descendre dans la rue. Mais toutes ces propositions ne changent rien au problème. Le consensus mou se ferait autour du monarque et descendre dans la rue ce serait pour interpeler le monarque ! Faut-il qu’on l’aime pour justifier ainsi à chacune de ses déclarations et chacune de ses actions, son existence et son rôle surdimensionné ?
Diagnostic clair : centralisme pathologique
Cela fait des années que le diagnostic sur ce centralisme parisien est dénoncé par des analystes divers et variés, et pourtant rien ne se passe. Faut-il donc en arriver à la crise pour que l’on essaye d’y réfléchir enfin ?
Si les décisions n’étaient pas toutes prises dans quelques cabinets ministériels ou à l’Elysée, si les collectivités territoriales —qui élisent des assemblées elles aussi— avaient plus de pouvoir d’agir, si elles avaient des ressources fiscales propres, si elles avaient plus de moyens budgétaires, tout ce qui arrive serait atténué.
On ne se demanderait pas comment se déroulera la rentrée scolaire, on ne se demanderait pas ce qui pourrait arriver si le Parlement n’était pas en mesure de voter un budget.
Le budget de l’État est le seul qui compte dans ce pays. Les budgets des collectivités (même additionnés) sont peu de chose comparé à lui et de toute façon les collectivités reçoivent presque tout du bon vouloir de l’État.
Alors imaginons un pays où les diverses collectivités pourraient gérer leurs affaires avec plus d’autonomie. Serions nous dans cette situation ?
Cela ne veut pas dire que les élus locaux, départementaux ou régionaux sont plus intelligents ou plus compétents que les autres mais cela signifie que les changements à la tête du pouvoir central ne seraient pas si tragiques si ce centre était doté de moins de pouvoirs. Plus d’autonomie pour les collectivités c’est une sorte d’airbag qui amortit les chocs. Regardons autour de nous, en Europe et dans le monde !
L’obsession présidentielle
Dans ces conditions la classe politique n’aurait pas pour seul objectif l’élection présidentielle à venir. Parce qu’à l’évidence, le blocage qui est dénoncé par toutes et tous, est avant tout la conséquence des stratégies pour l’élection présidentielle. On se positionne pour 2027. Personne ne veut « lâcher le morceau ». Mais de ce pouvoir hypercentralisé entre les mains d’un homme (ou d’une femme pourquoi pas ?) et d’une petite « élite » parisienne, on en crève !
Bien sûr qu’il faut changer de politique : faire augmenter les salaires, agir contre le changement climatique, les injustices sociales, améliorer le travail, produire mieux, consommer mieux… Mais, si ce système était capable de faire le début du commencement de tout cela, il nous en aurait donné la preuve, depuis le temps.
Le centralisme justifie souvent son existence par la volonté de traiter tous les citoyens à égalité. Mais si le centralisme était un gage d’égalité et de justice sociale, la France serait un paradis de l’égalité, tant le pouvoir y est centralisé. C’est le contraire qui se passe. Posons-nous les bonnes questions. Plutôt que de savoir qui va commander demandons-nous comment sera réparti le pouvoir. Mais pour accepter de se poser cette question il faut éviter l’obsession présidentielle, ce rêve monarchique qui ne dit pas son nom. Il faut arrêter d’attendre l’homme ou la femme providentielle.
Et que tous les ambitieux qui bâtissent des stratégies pour 2027, en se disant que cette crise est une occasion pour se placer sur la ligne de départ, n’oublient pas que de ce chaos ne peut profiter qu’à l’extrême droite. Son silence assourdissant devrait nous alerter. Elle sait qu’elle tirera profit du discrédit du politique et des manœuvres diverses. Du chaos peut surgir le temps des médiocres.
* Nous mettons ce mot entre guillemets parce qu’il ne correspond pas à la réalité et c’est souvent ces gens qui se qualifient de cette façon (dans cette prétendue « élite » nous incluons la haute administration, les états-majors politiques ainsi que certains représentants des médias parisiens qui prétendent être le quatrième pouvoir)
Il est évident que nos pensées et que notre empathie vont en premier lieu aux victimes israéliennes des attaques inacceptables du Hamas qui a semé la terreur. Refuser de condamner le Hamas n’est pas rendre service à la cause palestinienne ni à la paix. Rien ne peut justifier la cruauté d’une telle attaque.
Nos pensées vont aussi aux victimes civiles palestiniennes qui sont déjà et seront elles aussi très nombreuses.
Cette évidente empathie ne signifie pas que nous soutenions la politique menée par le gouvernement raciste de B.Netanyahu de ces dernières années. Cette politique, contraire aux accords d’Oslo (dépossession de biens à Jérusalem Est, de territoires en Cisjordanie, implantation de colons israéliens ) a servi d’argument aux plus radicaux parmi les militants du Hamas. Ces derniers ont par ailleurs trouvé du soutien militaire chez des voisins dont on sait qu’ils espèrent tirer des bénéfices de cette guerre. Au premier rang de ces bénéfices, il y a l’idée que l’on pourrait oublier leur dictature.
Nous comprenons aussi que tant qu’il y aura un otage aux mains du Hamas, l’opération militaire se poursuivra. Cela justifie-t-il une opération qui se transformerait en un siège inhumain au cours duquel mourraient des centaines voire des milliers d’hommes de femmes et d’enfants ?
Il existait, et il existe encore en Palestine et en Israël, des partisans de cette indispensable paix. Les radicaux, les fanatiques se sont empressés depuis des années de les faire taire. Ceux-là, aujourd’hui, se réjouissent sans aucun doute de la situation. Les partisans fanatisés de la politique du pire sont les premiers ennemis de la paix.
La communauté internationale a, elle aussi, toute sa responsabilité, pour n’avoir pas pu empêcher cette escalade mais aussi parce que, historiquement, elle a participé à la mise en place de cette situation dès la fin de la deuxième guerre mondiale.
La solution, même si nous en connaissons les immenses difficultés, reste celle soutenue par les Nations Unies, de deux États distincts.
Il serait très bénéfique pour la démocratie qu’une réforme constitutionnelle profite à toutes les régions et à toutes les langues dites « régionales » .
Le président de la République veut marquer l’histoire. Il a parlé d’une « autonomie à la corse » dans une Corse qui serait autonome « dans la République » Fallait-il préciser « dans la République » ? L’autonomie n’est pas l’indépendance, chacun le sait ou devrait le savoir.
Seuls les mois qui viennent nous diront si ce discours aura été « historique ». L’entrée de la Corse dans la Constitution serait une bonne chose pour les corses, mais une entrée du concept d’autonomie pour toutes les régions serait une bonne chose pour la modernisation de la République. Il est d'ailleurs assez singulier d’entendre certains responsables politiques parler d’un projet pour « plus d’autonomie » des régions, alors que les régions n’ont à ce jour aucune autonomie. Ce mot signifie que les régions devraient pouvoir disposer des moyens budgétaires et politiques afin de traiter des questions liées aux compétences qui leur seraient clairement attribuées dans le cadre d’une négociation avec l’État.
Langue : des promesses… mais pas une politique.
Les promesses faites en faveur de la langue corse viennent après une longue période noire pour nos langues, période pas encore terminée. Le démontage de la loi Molac en 2021 avec la complicité de membres du gouvernement et l’intervention du Conseil Constitutionnel en est une triste illustration.
Le Conseil Constitutionnel sort chaque fois qu’il le peut la matraque de l’article 2 afin d’assommer toute volonté d’avancer dans le domaine des langues dites « régionales ».
Ainsi le président de la République s’est bien gardé d’évoquer la reconnaissance officielle de la langue corse, pas plus que celle des autres langues de France. Il est opposé à ce que l’on appelle la co-officiliaté ; il l’a dit il y a quelques mois. Pourtant la France ne pourrait que sortir grandie si elle assumait son histoire, celles de peuples contraints d'abandonner leur identité, leur culture et leur langue.
Nous attendons avec intérêt la suite de ce discours et les décisions concrètes qui seront prises. Si une réforme constitutionnelle a lieu, nous pensons que l’occasion de généraliser le principe de l’autonomie doit être saisie, notamment pour les régions occitanes ( c’est à dire des Alpes aux Pyrénées, de Nice à Bordeaux) dans la perspective d’autonomies à l’occitane.
Du 6 au 8 octobre se tiendront les Universités des Ruralités à Die, dans la Drôme. Cet événement annuel, initié par la députée écologiste Marie Pochon, permettra aux écologistes et aux régionalistes de travailler les questions importantes pour nos territoires ruraux.
Pour cette première édition, EELV, Générations, la FEVE et Régions et Peuples Solidaires, vous donnent rendez-vous en plein cœur de la Drôme pour trois jours de formations, d’ateliers, de visites de terrain, de débats, de plénières, de moments de convivialité et de rencontres autour des ruralités !
L’évènement se déroulant au sein de l'espace occitan, la fédération Régions et Peuples Solidaires (R&PS) contribuera aux échanges avec des représentants du Partit Occitan (parti membre):
Par ailleurs, les eurodéputés François Alfonsi et Lydie Massard (groupe Verts / ALE) respectivement président et co-porte-parole de R&PS participeront aux plénières.
Toutes les informations relatives à l'événement sont consultables sur le site : https://ruralitesecologistes.fr/
François Alfonsi, président de Régions et Peuples Solidaires
Le projet de liaison autoroutière entre Toulouse et Castres est une erreur. Des élus locaux, avec l’aide de différents ministères, montrent qu’ils n’ont rien compris à la nécessité absolue de ne plus faire de projets de ce type.
Ce projet est vieux de plus de vingt ans ! Il ne répond donc plus en rien aux préoccupations de notre époque.
Il est en contradiction totale avec la politique de lutte contre le changement climatique. Il est aussi une aberration en matière d’aménagement du territoire. Il ne fera qu’encourager le gonflement de la métropole toulousaine, donc le déséquilibre territorial. Il est incompréhensible que ces visions archaïques du développement hantent encore de nombreux élus de nos territoires.
Le Partit Occitan dit donc son opposition totale à ce projet. Le pouvoir parisien avec la complicité d’élus locaux a donc décidé d’aller contre tous les efforts demandés aux citoyens afin que nous réduisions collectivement notre empreinte carbone.
Les problèmes de mobilité et de transport ont besoin de solutions nouvelles La priorité au bitume est une erreur écologique, politique et économique. Une fois de plus le coût écologique sera supporté par tous et les bénéfices financiers seront privés.
Si nous appelons à prendre part à la manifestation de samedi à Montpellier nous appelons aussi à la sérénité.
La bovina n'est pas une tradition ou un folklore, c'est un pan multiséculaire de la culture des terres occitanes de Provence et du Languedoc. Elle est une activité noble et respectable. Elle est une richesse pour notre pays !
Certaines et certains demandent que quelques pratiques d'élevage soient abolies (ferrade, escoussure et stérilisations à vif). Les manadiers sont des chefs d'entreprise responsables. Les femmes et les hommes de la Bovina ouvert.e.s au dialogue. Alors faisons taire les démagogues, les manipulateurs et les opportunistes et ouvrons le dialogue ! Oui nous sommes de ceux qui pensent que faire souffrir un animal sans raison ne peut pas se justifier. Les mentalités évoluent lentement et pour qu'elles aillent dans le bon sens faut de la pédagogie, de la sérénité.
Les terres occitanes sont un pays de tolérance et de respect des différences. Ami.e.s écologistes, ami.e.s défenseuses et défenseurs de la cause animale, compatriotes de Provence et du Languedoc amoureux comme nous de la Bovina, reprenons le chemin du dialogue. Nous autonomistes occitans y sommes ouverts.
Rappelons aussi que les défenseurs de la culture, des traditions et de leur préservation, devraient avoir une attention particulière pour un élément important de la culture de notre pays qui est sa langue. Elle souffre elle aussi, elle est en grave danger.
Celles et ceux qui radicalisent le combat en faveur du bien-être animal ne devraient jamais oublier que la diversité biologique, le respect de la vie, le respect des animaux n'existeront pas dans un monde où les langues et cultures de certaines catégories d'êtres humains sont méprisées. C'est le cas de la langue occitane, victime elle aussi de très mauvais traitements. La tolérance, le respect sont des piliers de l'égalité et de la démocratie.
Que samedi soient une fête et le début d'une vraie réflexion !
Per que visca la Bovina e que visca la cultura nostra en Provença e Lengadòc !
Lundi 2 janvier 2023, a été délivrée une ordonnance de non-lieu dans l’enquête sur l’empoisonnement à ce pesticide utilisé dans les champs de bananes aux Antilles jusqu’en 1993. Reconnaissance d’un “scandale sanitaire”, mais pas de poursuites judiciaires.
L’exposé des motifs porte notamment sur l’ignorance par les pouvoirs publics de la dangerosité du produit à l’époque.
Or, ce pesticide cancérogène n’a été interdit qu’en 1993 alors que sa toxicité et sa persistance sont connues depuis 1969, d’après le rapport de la commission d’enquête sénatoriale de novembre 2019. Et d’autres pays avaient interdit son usage antérieurement, les Etats-Unis en 1976.
Plus de 90% de la population de la Martinique et de la Guadeloupe est impactée, toujours exposée, et pour des siècles, aux contaminations contenues dans les sols, la mer et la chaîne alimentaire.
Serait-il normal d’en rester au dédommagement de cas individuels? Avec le degré d’aléas et de difficultés pour obtenir des réparations que connaissent par exemple les victimes de l’amiante dans de nombreuses régions, ou celles des essais nucléaires en Polynésie française.
Comme il s’agit de départements d’Outre-mer, l’Etat compte sur le silence en métropole pour étouffer l’affaire. Alors que cela devrait être l’occasion d’un plan de réhabilitation, tant sanitaire qu’écologique et économique.
Le Partit occitan (POC) soutient les organisations ultramarines qui demandent justice et engagent des recours dans ce sens.
MICHEL CASTELLANI, PAUL-ANDRE COLOMBANI, PAUL MOLAC ET PEIO DUFAU SONT MEMBRES DU GROUPE
"LIBERTÉS ET TERRITOIRES"
PAULU SANTU PARIGI EST MEMBRE DU GROUPE
"Union Centriste"