L’Union Démocratique Bretonne (UDB) est un parti politique autonomiste, de gauche et écologiste présent en Bretagne, Loire-Atlantique incluse, mais aussi dans le reste de la France par le biais de la fédération de partis politiques autonomistes et régionalistes Régions et Peuples Solidaires. L'UDB revendique un statut d'autonomie pour la Bretagne dans le cadre de l'Etat français et donc un fédéralisme différencié mettant fin à la centralisation française actuelle. L'UDB, par ses militants et ses élus agit pour une société plaçant l'économie au service de l'humain et milite pour la transition écologique. Pro européenne, l'UDB revendique une Europe fédérale s'appuyant sur les régions.
Samedi 12 octobre dernier a eu lieu, à Nantes, une manifestation pour la réunification de la Bretagne, organisée par l’association Bretagne Réunie. Elle s’est soldée par l’agression de Jean-François Morvan, membre du CA de Bretagne réunie par un militant des black-blocs et de l’adjoint au enjeux Bretons, Florian Le Teuff par l’extrême-droite.
La présence de militants du parti national breton, parti d’extrême droite, à cette manifestation est à l’origine de ces violences et est inacceptable. Les idées nauséabondes du PNB, mouvement raciste et xénophobe, n’ont leur place ni en Bretagne, ni ailleurs.
Pour l’UDB, la réunification fait partie d’un projet politique fait de tolérance et d’ouverture sur le monde. Notre projet politique est celui d’une Bretagne réunifiée qui met l’autonomie d’une Bretagne démocratique, sociale et écologique au cœur de son projet émancipateur.
Nous militons depuis 60 ans et continuerons à militer pour l’émancipation et l’autodétermination du Peuple breton dans toute sa diversité.
À Rennes, la conciergerie de meublés touristiques Cocoonr a été taguée ce week-end. Son président-fondateur a réagi sur les réseaux sociaux : « Nous ne sommes pas Airbnb… Vous vous trompez de cible… Notre activité est un bouc émissaire trop facile pour de nombreux problèmes qui affectent l’immobilier depuis des années. »
Mais ses propos nous surprennent à l’UDB, car le site internet de l’entreprise semble dire le contraire. On y trouve en effet de précieux conseils pour optimiser son bien : « Cocoonr, le couteau suisse de votre résidence secondaire ! »
Vous souhaitez « estimer le potentiel locatif de votre logement » ? Cocoonr vous accompagne et vous fournit une étude de potentiel pour évaluer vos revenus nets et l’impact fiscal de votre investissement. Vous hésitez ? Pas de problème, Cocoonr fait aussi office d’agence immobilière : « Au travers d’un mandat de recherche, Cocoonr vous accompagne dans l’acquisition d’un futur bien dédié à la location courte durée », peut-on lire sur le site.
Et attention, ce n’est pas tout : « Cocoonr est une conciergerie Airbnb locale, parfaitement adaptée aux besoins spécifiques des propriétaires».
Donc Cocoonr n’est pas Airbnb, mais c’est Airbnb. La nuance est appréciable.
En 2023, selon les chiffres de Cocoonr, dans son bilan de l’été, la Bretagne est la 3eme région en terme de prix moyen de la nuitée (165 €) derrière la région PACA (169 €) et la Corse (204 €). Avec une petite mention spéciale pour Vannes (171 €) et Saint-Malo (153€).
En 2024, si le prix moyen est en baisse (137 €) sur la région, on trouve néanmoins des prix qui explosent sur les mêmes zones précédemment citées : Vannes à 137€ la nuitée, d’accord c’est moins qu’en 2023 mais 213 € sur la presqu’île de Rhuys, 188 € à Saint-Malo et 238 € la nuit à Dinard.
Avec près de 3 500 logements en gestion pour 140 000 nuitées, au sein du groupe Cocoonr, il peut sembler dérisoire d’imaginer que l’on puisse renverser la vapeur. Mais le combat de David contre Goliath n’est pas terminé.
L’UDB salue la ténacité de la ville de Saint-Malo qui a réussi à retirer 47 logements des griffes de ce genre d’entreprises. 47 logements c’est une centaine de personnes qui auront retrouvé une solution de logement à Saint-Malo.
Tifenn Siret
En refusant de nommer rapidement un Premier ministre, le Président de la République affaiblit nos institutions démocratiques et sort du rôle d’arbitre que lui confère la Constitution.
Depuis des décennies, la France a vanté les mérites de la Vème République comme un système garant de la stabilité politique. Les événements récents montrent qu’il n’en est rien : la Vème République est à bout de souffle et ne correspond plus aux attentes de la population.
L’Union Démocratique Bretonne regrette que durant toute cette période d’attente, aucune force politique n’ait cru bon de remettre en question le régime présidentiel. Pourtant, il apparaît de plus en plus clairement que le centralisme n’est pas démocratique.
L’UDB aspire à une nouvelle Constitution qui respecte les droits et aspirations des citoyennes et citoyens, ainsi que des langues et cultures qui sont parlées en France. Cela passera nécessairement par plus de parlementarisme et un véritable partage du pouvoir avec les territoires.
Face à la menace d’une prise de pouvoir de l’extrême-droite en France, et fidèle à son engagement de premier tour, l’UDB appelle tous les démocrates à se mobiliser au second tour pour barrer la route à un mouvement raciste, anti-européen et anti-Bretagne. Dans toutes les circonscriptions bretonnes où une victoire du RN paraît possible, l’UDB appelle au désistement en faveur du candidat démocrate le mieux placé pour l’emporter.
La gauche aurait pu, dans cette élection, être plus souvent un recours en Bretagne et arriver plus souvent en tête. Trop souvent hélas, elle est devancée par la majorité présidentielle ou par l’extrême-droite, du fait d’investitures inadaptées à la réalité électorale bretonne. Le nombre de circonscriptions allouées à LFI au sein du NFP et la place donnée à Jean-Luc Mélenchon, seule personnalité mise en avant sur de nombreux documents électoraux dans plusieurs circonscriptions bretonnes, a aussi certainement contribué à limiter le score de la gauche.
Dans la circonscription de Ploërmel, le choix fait à Paris de présenter une candidature du Nouveau Front Populaire contre Paul Molac permet au RN d’accéder au second tour, alors qu’une victoire de Paul Molac au premier tour aurait été possible. L’UDB renouvelle son soutien plein et entier à Paul Molac pour ce deuxième tour et appelle toutes les forces démocratiques à en faire de même.
Des leçons seront à tirer de cette séquence. L’UDB, qui s’était abstenue de présenter des candidats au premier tour pour maximiser les chances des candidats de gauche d’arriver en tête, n’acceptera pas que la Bretagne soit à l’avenir sacrifiée une nouvelle fois aux accords d’appareils parisiens.
Tifenn SIRET & Pierre-Emmanuel MARAIS
Porte-paroles de l’Union Démocratique Bretonne
L’Union démocratique bretonne constate avec stupeur que la candidate Lhéa LE FLECHER, membre du PCF et candidate du Nouveau front populaire sur la 4ème circonscription du Morbihan se prévaut du soutien de notre parti pour les scrutins législatifs du 30 juin et du 7 juillet.
L’UDB a pourtant, dès le 14 juin, par voie de communiqué, apporté son plein soutien au candidat régionaliste Paul Molac sur cette circonscription, seul candidat à même de battre le RN et de défendre les intérêts des Bretonnes et des Bretons.
L’UDB dénonce cette pratique visant à tromper les électrices et les électeurs et portant atteinte à la sincérité du débat démocratique.
Consciente du risque important pour la démocratie de voir déferler des centaines de députés RN sur l’Assemblée nationale, l’UDB a décidé de soutenir dès le départ le Nouveau Front Populaire, en s’y engageant pleinement pour que les erreurs de la Nupes, à savoir de penser la France depuis Paris, ne soient pas reproduites.
Mais le partage des circonscriptions en Bretagne est hélas très similaire à celui de 2022. Les chefs de partis, depuis la capitale, ont considéré que l’UDB n’existait pas en ne leur proposant ni titulaire, ni suppléance sur les 38 circonscriptions de la Bretagne. Dont acte.
Consciente que l’unité de la Gauche est une condition nécessaire à la victoire contre l’extrême-droite, l’UDB ne présentera aucun candidat face à ce Front Populaire. D’une part, le calendrier n’est pas favorable à une campagne électorale sérieuse, d’autre part, l’UDB n’aurait aucun espace et empêcherait potentiellement certains candidats de gauche d’accéder au second tour.
L’UDB constate toutefois que ce qui importe depuis Paris, c’est de se partager les circonscriptions et non de les gagner. Cette méconnaissance manifeste de la sociologie électorale bretonne menace d’envoyer moins de députés de gauche à l’Assemblée Nationale, preuve une fois de plus que la centralisation est inefficace.
A l’instar de la Ve République centralisée, les responsables des partis français ne voient la politique que comme des rapports de force au détriment de l’unité nécessaire. L’UDB sera donc fidèle à sa parole pour ce scrutin, mais prend acte de cette mise à l’écart de certaines forces politiques de gauche par le Nouveau front populaire. Cette séquence défavorable pour l’UDB est l’occasion de redéfinir ses stratégies politiques.
Dans la 4e circonscription du Morbihan, l’UDB soutient la candidature de Paul Molac. Et même s’il ne répond pas à l’ensemble des défis auxquels doit faire face la Bretagne, elle approuve les mesures du programme publié par le Nouveau front populaire.
Le congrès de l'UDB aura lieu les 25 et 26 novembre 2023 à Ploemeur, Amzer Nevez dans le Morbihan.
LE CONGRES DE L'UDB EST RÉSERVÉ AUX ADHÉRENT.E.S A JOUR DE COTISATION le premier jour du congrès (aucun.e accompagnant.e hors-UDB ne sera accepté.e).
Fin 1963,une quinzaine de jeunes se préparaient à la fondation d’un parti politique sur la base d’une nouvelle idéologie anti-centralisatrice, de gauche, à la fois bretonne et ouverte au monde.
Que de chemin parcouru entre la création de l’Union Démocratique Bretonne le 4 janvier 1964 dans une chambre d’étudiants et l’entrée au Parlement Européen le 2 octobre dernier de Lydie Massard, sa co-porte parole et l’une des trop rares représentantes du monde ouvrier dans cette assemblée!
Six décennies plus tard, après un parcours semé d’embuches on peut esquisser un premier bilan: une organisation bien structurée, un regain d’adhésions, des élus bien présents, parfois comme maires ,aussi bien dans les principales villes de Bretagne que dans des communes rurales.
Au conseil régional également ,sous l’impulsion de ses représentants, jamais le centralisme n’a été à ce point remis en cause. Des vœux sur l’autonomie et d’autres sujets ont été adoptés. L’UDB compte ou a compté dans ses rangs nombre d’artistes,sportifs,écrivains,scientifiques,syndicalistes,chercheurs, journalistes, universitaires qui ont joué un rôle important dans ce combat collectif au service du peuple breton, du fédéralisme et de l’écologie. On n’oubliera pas non plus ceux qui au jour le jour et dans la discrétion ,tout en exerçant un métier et en assurant les charges familiales de chacun ,ont contribué bénévolement à maintenir une structure politique qui n’a jamais bénéficié de la même exposition médiatique que ses concurrents.
Pourtant, malgré ces 60 ans de présence continue ,sur le terrain électoral, social, de l’écologie et de la culture cette histoire très riche demeure mal connue du grand public.
Pour marquer cet anniversaire ,retracer cette aventure humaine, la section UDB du Kreiz-Breizh organise une conférence débat avec la projection de 120 documents la plupart originaux, à
GOURIN VENDREDI 10 NOVEMBRE à 18H à la salle des fêtes sur:
Histoire de l’UDB de 1964 à nos jours.
Animée par Yannick Quénéhervé ancien responsable de la fédération UDB du Morbihan et ex élu de Lanester, auteur du livre «La Bretagne au cœur et le cœur à gauche».
L’Union Démocratique Bretonne condamne les attaques terroristes menées par le Hamas le samedi 7 octobre 2023 contre la population d’Israël. Cette agression, qui a d’ores et déjà fait plusieurs centaines de morts civils, est injustifiable et se situe dans la droite ligne du projet politique et militaire du Hamas qui demeure la destruction de l’État d’Israël.
La politique du gouvernement israélien de poursuite de l’installation de colonies illégales dans les territoires palestiniens est également condamnable. Cette politique ne peut qu’entretenir une spirale de violence, du côté de la jeunesse palestinienne, des colons et de l’extrême droite israélienne actuellement au pouvoir. Mais cette politique d’annexion, qui voit s’éloigner toute possibilité d’une solution politique, ne saurait rendre acceptable les attaques terroristes du Hamas.
Pour l’UDB, l’urgence est d’assurer la protection de tous les civils, israéliens comme palestiniens, d’exiger la libération de tous les otages, la levée du blocus de Gaza et la poursuite de l’aide européenne à ce territoire et d’affirmer notre soutien aux forces progressistes, qui, en Israël ou en Palestine, continuent courageusement à défendre un espoir de paix et de justice.
Pierre-Emmanuel Marais
Il y a 18 mois, un vœu en faveur de l’autonomie de la Bretagne réunifiée, porté par le groupe Breizh a-gleiz, dont les élus UDB au Conseil régional de Bretagne sont partie prenante, a été unanimement adopté à l’exception du Rassemblement National (RN). Depuis lors, un groupe transpartisan s’est mis au travail pour concrétiser ce voeu, aboutissant à la présentation hier d’un rapport d’étape à la Première Ministre Élisabeth Borne. L’Union démocratique bretonne (UDB) veut saluer l’audace et l’esprit de responsabilité de tous les groupes politiques qui, en osant dépasser leurs différences partisanes pour servir l’intérêt général, ont permis ce premier aboutissement.
À Aiacciu, le 28 septembre 2023, le Président Emmanuel Macron s’est prononcé en faveur de l’autonomie de la Corse. C’est important et cela fait écho à l’enthousiasme du Président de la Région administrative Bretagne, Loïg Chesnais-Girard, qui, s’appuyant sur les travaux du groupe transpartisan, a exprimé le même jour à Saint-Malo le souhait que cette opportunité s’offre également à la Bretagne.
L’UDB, parti fédéraliste pour l’Europe comme pour la France, donc autonomiste, a toujours porté un engagement ferme en faveur de l’autonomie de la Bretagne réunifiée. Elle se réjouit que soit enfin mise en avant la question des droits des peuples et territoires au sein de la République française.
L’autonomie n’est pas un totem, c’est une méthode et un chemin. L’autonomie, en Bretagne comme ailleurs, c’est d’abord une réponse de bon sens au désenchantement démocratique, celle de la proximité. C’est par l’autonomie que les différentes collectivités de Bretagne, depuis la petite commune jusqu’à la Région, pourront demain mener des politiques publiques à la hauteur des attentes de la population. L’autonomie, c’est aussi pour la Bretagne la façon de répondre à trois défis majeurs: continuer à partager et transmettre l’identité originale du peuple breton, une identité ouverte sur le monde; lutter avec efficacité contre le dérèglement climatique et s’adapter à ses conséquences déjà irréversibles; enfin permettre à chacune et chacun de se loger dignement dans une Bretagne où une attractivité économique nouvelle et les effets du changement climatique vont se traduire par un boom démographique d’une ampleur jamais connue par le passé.
Il faut être clair pour ne pas tromper nos concitoyennes et concitoyens. L’autonomie ne peut exister vraiment que si les compétences transférées de l’Etat central vers la Bretagne s’accompagnent de moyens financiers et humains à la hauteur des besoins et du pouvoir de dire la norme, donc d’un pouvoir législatif et réglementaire. L’UDB souhaite que cela fasse l’objet d’un large débat démocratique avec les Bretonnes et les Bretons, un débat accompagné par les collectivités bretonnes, afin que puisse s’engager avec l’Etat la négociation d’un statut d’autonomie qui répondra aux aspirations populaires.
L’UDB est fermement convaincue qu’une transformation profonde du système de gouvernance en France est indispensable pour sauvegarder la démocratie. Il est temps de s’orienter vers un système qui promeut le fédéralisme différencié, reconnaissant les spécificités et les aspirations de chaque région et territoire. Et il est temps que l’Etat central concentre ses efforts sur les compétences régaliennes (sécurité, justice) et le financement des mécanismes de solidarité entre régions, qui sont d’ailleurs plus faiblement dotés en France, pourtant soi-disant égalitaire, que dans des pays comme l’Allemagne ou l’Espagne fortement régionalisés. Ensemble, sortons de ce paradoxe français – plus de centralisation pour moins de solidarité – qui érode la confiance de la population dans la démocratie.
Pierre-Emmanuel Marais, porte-parole de l’UDB
MICHEL CASTELLANI, PAUL-ANDRE COLOMBANI, PAUL MOLAC ET PEIO DUFAU SONT MEMBRES DU GROUPE
"LIBERTÉS ET TERRITOIRES"
PAULU SANTU PARIGI EST MEMBRE DU GROUPE
"Union Centriste"