Le 12 décembre 2019, l’armée algérienne, hors de tout cadre légal, a imposé au pays une pseudo élection présidentielle avec des candidats qui font tous partie du système autoritaire et corrompu, en place depuis plus de 60 ans. Cette « élection » avait pour seul but de donner une façade civile au pouvoir militaire qui constitue le pouvoir réel en Algérie.
Cette élection a été rejetée massivement par le mouvement populaire qui manifeste chaque semaine depuis le mois de février dernier pour exiger le départ de ce système et pour l’avènement d’une réelle démocratie et le respect de la pluralité, des droits et des libertés fondamentales.
Boris Johnson, le premier ministre britannique sortant, a gagné les élections à la Chambre des communes. Avec 43,6% des voix (+1,2 point) et 364 sièges sur 650 (+48 députés), celui qui est aussi le leader des conservateurs a les coudées franches pour faire sortir, le 31 janvier prochain, le Royaume-Uni de l'Union Européenne (UE). Les Tories qui possèdent désormais la majorité absolue des sièges, ont progressé principalement dans les terres ayant voté, lors du référendum, pour sortir de l'UE ; étouffant totalement le Parti du Brexit de Nigel Farage qui n'a obtenu aucun élu.
Emmanuel Macron, s’appuyant sur les conclusions du Comité de Suivi des Retraites proclamait, lors de la campagne pour la présidentielle en 2017, que « les perspectives financières permettent d'envisager l'avenir [des retraites] avec « une sérénité raisonnable ». Toutefois, alors qu’il affirmait ne pas vouloir toucher au système par répartition (garant, c’est lui qui le dit, de la solidarité intergénérationnelle), qu’il ne « ferait pas d’économie sur le dos de ceux qui sont à la retraite », que le système « continuera à tenir compte de la diversité des carrières », dans le même temps, il annonçait souhaiter réformer les retraites en instaurant un régime universel « où un euro cotisé donne les mêmes droits, quel que soit le moment où il a été versé, quel que soit le statut de celui qui a cotisé ».
Le 25 juin dernier, le Conseil Économique Social et Environnemental (CESE) a adopté à une très large majorité, un rapport visant à la ratification, par la France, de la Charte Européenne des Langues Régionales ou Minoritaires. Sur les 152 membres que compte le CESE, 120 ont voté pour et 32 se sont abstenus. Malgré quelques réserves, aucun représentant du CESE n’a cependant manifesté d’opposition.
Le CESE est une assemblée consultative qui a vocation à représenter la société civile (syndicats, entreprises, associations, étudiants, etc.) dans le processus législatif. Il forme avec le Sénat et l'Assemblée nationale, « la troisième chambre de la République ». Sa mission est de conseiller le Parlement et le Gouvernement sur l'élaboration des lois et les orientations des politiques publiques.
Jusqu’à présent le Parlement, du fait notamment des conservatismes du Sénat, s’est toujours montré hostile à une révision constitutionnelle préalable à la ratification de la Charte Européenne des Langues Régionales ou Minoritaires [1]. Cette adoption par le CESE confirme la fracture béante entre les grands élus, qui souvent ne représentent plus qu’eux-mêmes, et la société civile, qui, souvent, est plus éclairée.
La Cour suprême espagnole vient de condamner, ce lundi, à plus de 99 ans cumulés de prison ferme neuf leaders politiques, élus ou responsables d’organisations civiques pour leur rôle dans le processus d’autodétermination de la Catalogne pourtant démocratique.
La répression menée par l’État espagnol en Catalogne depuis le référendum d’autodétermination du 1er octobre 2017, qui s’est traduite le jour du vote par des violences policières puis par l’incarcération à titre préventif ou l’exil des leaders indépendantistes n’a pas permis de résoudre la crise en Catalogne. La condamnation à de la prison ferme loin de refermer la brèche va l’aggraver. Le problème en Catalogne est politique et seul le dialogue permettra la sortie de crise.
L’autodétermination n’est pas un délit mais un droit reconnu par la communauté internationale. Le motif de sédition retenu contre les responsables catalans confirme la nature politique du procès. Tous les prisonniers et exilés catalans doivent, par conséquent, êtres amnistiés.
La Cour des Comptes, “juridiction indépendante“, qui a pour mission de s'assurer du bon emploi de l'argent public vient de rendre, dans la seconde partie de sa publication annuelle sur les finances publiques locales, un rapport au vitriol sur les nouvelles méga-régions.
La Cour des Comptes confirme ce que nous avions annoncé dès la présentation du projet de loi par Manuel Valls: non seulement la fusion des régions ne permet pas de réaliser des gains d’efficience mais elle a occasionné des surcoûts.
Les dépenses indemnitaires, notamment, ont augmenté de près de 12 %, en moyenne, entre 2017 et 2018 dans les régions fusionnées. C’est le cas, par exemple, de l’indemnité des élus, calculée proportionnellement au nombre d’habitants: plus la collectivité est grande et plus l’indemnité est importante.
Qu’elles soient autochtones ou issues de l’immigration, les 227 langues différentes parlées en Europe font du « vieux continent »[1], une mosaïque. Toutes sont égales en dignité. Cependant, malgré la richesse qu’elles représentent, elles ne sont pas toutes égales en droit.
Ainsi, dans les 46 États qui composent l’Europe, de l’Atlantique à la Russie, seules 38 sont officielles à l’échelle du pays.
Les 189 autres langues en Europe sont pour la plupart des langues de l’immigration. Elles participent de l’enrichissement de nos cultures. Bien que minoritaires en Europe, elles ne sont pas pour autant menacées, contrairement aux 60 langues dites régionales parlées au sein de l’Union Européenne.
Pour l’UNESCO, les langues dites régionales sont plus ou moins menacées d’extinction; les plus fragiles étant celles, comme en France, qui ne disposent d’aucun statut.
A l’occasion de la 36e édition des journées européennes du patrimoine qui se déroule ce week-end, le ministère de la culture, pour la France, a décidé de mettre en exergue, et nous nous en réjouissons, les « Arts et les divertissements » parmi lesquels figurent le théâtre, le cinéma, la danse, le cirque ainsi que certaines pratiques physiques et festives.
Nos territoires, métropolitains et ultramarins, regorgent de pratiques culturelles populaires et originales. Certaines sont classées à l’inventaire du patrimoine immatériel de l’UNESCO. C’est le cas, entre autre, du Fest-Noz en Bretagne, de la Paghjella en Corse ou du Gwoka en Guadeloupe.
Toutes ces richesses culturelles et patrimoniales sont encore parfaitement vivantes en France malgré la menace de disparition qui pèse sur nombre d’entre elles. Les cultures de nos territoires, parfois renvoyées au rang de folklore, sont souvent exclues des programmations officielles et des scènes dites nationales. Ceci est aggravé par la marchandisation de la culture et le fait que le ministère de la culture, chaque année, dépense 139 euros par Francilien contre 15 pour les habitants des autres régions.
Boris Johnson a décidé que le Royaume uni quitterait l'Union européenne coûte que coûte le 31 octobre et il a, semble-t-il, la ferme intention de tenir sa parole quoi qu'il arrive et sans tenir compte des conséquences politiques, économiques et sociales.
En prenant la décision de suspendre le Parlement britannique pour plusieurs semaines, juste avant la date fatidique du Brexit, le Premier Ministre britannique ne suspend pas seulement le Parlement, il suspend purement et simplement la démocratie britannique!
De plus, il supprime tout pouvoir aux citoyens, via leurs représentants légitimes, ceux qui devaient reprendre le contrôle "(take back control" était le slogan de la campagne des brexiters) allant contre tout principe démocratique.
Ce mardi 2 juillet restera comme un jour funeste pour la démocratie européenne!
Alors que le Parlement européen se réunissait pour la première fois depuis les élections européennes et que Régions et Peuples Solidaires se réjouissait de retrouver sa place au parlement européen en la personne de François Alfonsi, 3 députés catalans (Oriol Junqueras, Carles Puigdemont et Toni Comin) ont été interdits de siéger et de représenter les 2 millions de voix qui se sont portées sur leur liste. Le succès de la manifestation en leur faveur devant le Parlement européen (plus de 10 000 personnes) risque malheureusement de ne pas suffire à débloquer véritablement la situation alors que, précisément, d’autres nuages s’amoncellent sur une Union européenne manifestement en crise.
Car au-delà de ce scandale politique dû à la pseudo justice espagnole, ce 2 juillet a été marqué par un accord politique des plus détestables au Conseil Européen.
Régions et Peuples Solidaires (R&PS) compte quatre députés à l’assemblée nationale Paul Molac de Bretagne ainsi que Jean-Félix Acquaviva, Michel Castellani et Paul-André Colombani de Corse. Tous siègent dans le groupe Libertés et Territoires.
Leur mission est d’œuvrer à l’émancipation de leur peuple, de leur territoire. Mais quand on est « régionaliste », on défend aussi une vision du monde; une vision basée sur des principes de démocratie, de respect de l’environnement, d’égalité et de tolérance entre les cultures et les langues. Aussi, au Palais Bourbon un député breton ou corse peut sans encombre se faire le porte-voix des peuples autochtones de métropole et des outre-mers.
Le mercredi 26 juin 2019, l’Assemblée nationale a adopté le projet de loi pour la création d’une Collectivité européenne d’Alsace.
Lors des débats, Paul Molac et Jean-Félix Acquaviva, députés breton et corse de la fédération Régions et Peuples Solidaires ont défendu le point de vue de l’immense majorité de la population alsacienne en réclamant une sortie du Grand Est et la création d’une Collectivité à statut particulier. Sur le plan symbolique, mais fondamental, les deux députés ont défendu la reconnaissance du peuple alsacien devant l’Assemblée nationale, mettant les députés « alsaciens » devant leurs responsabilités et, parfois, devant leur absence de convictions, voire leur décalage avec la population alsacienne.
Josu Antonio Urrutikoetxea Bengoetxea dit Ternera, quelques heures seulement après sa remise en liberté, vient de nouveau d’être arrêté par les autorités françaises, en vue de son extradition en Espagne.
Pour ses agissements au sein de l’organisation séparatiste, l’ancien leader d’Euskadi Ta Askatasuna (ETA) a déjà purgé plusieurs années de prison.
Au même titre que Gerry Adams dans le conflit nord irlandais et Nelson Mandela en Afrique du Sud qui s’étaient d’abord illustrés par l’action violente avant d’être honorés du prix Nobel de la paix, Josu Ternera doit être considéré comme un homme de dialogue et un artisan de la paix au pays basque. Après une première tentative échouée dans les années 90 de pourparlers avec l’Espagne où il représentait ETA, Josu Ternera a surtout été la voix de l’annonce de la dissolution définitive d’ETA, en 2018.
Après avoir pris acte du discours de politique générale du premier ministre Edouard Philippe, l’Assemblée Nationale (ou plus précisément la majorité LREM et ses alliés), par un vote sans surprise, vient de renouveler sa confiance au gouvernement.
De fait cependant, le vote des députés traduit une défiance grandissante. 163 députés, dont les quatre députés rattachés politiquement à Régions et Peuples Solidaires à l’Assemblée Nationale à savoir Jean-Félix Acquaviva, Paul André Colombani, Michel Castellani et Paul Molac, ont exprimé leur opposition à la politique d’Emmanuel Macron et de son gouvernement. C’est plus de deux fois plus qu’au précédent exercice (67 voix contre). Si l’on ajoute à cela, le vote (symbolique mais non dénué de portée), du Sénat contre la déclaration de politique générale, l’on constate que la contestation s'étend. Alors que le malaise social perdure, après notamment des mois de manifestations des Gilets Jaunes, et après le résultat médiocre de la liste En Marche aux Européennes, le scepticisme grandissant des parlementaires discrédite le président de la République et son gouvernement. L’acte 2 du quinquennat ressemble fort au premier qui avait conduit à l’émergence des Gilets Jaunes:
Avec plus de 3 millions de voix en sa faveur (13.47% des suffrages), la liste conduite par Yannick Jadot, en finissant troisième derrière le Rassemblement National et En Marche incarne l’espoir et le renouveau. Ce succès est une victoire politique et idéologique des écologistes.
Cette victoire est aussi celle des régionalistes. Parmi les treize candidats élus dimanche 26 mai, figure François Alfonsi qui n’était autre que le chef de file de Régions et Peuples Solidaires (R&PS) à ces élections européennes.
Lydie Massard, de l’Union Démocratique Bretonne (UDB), qui se trouvait en 14e position sur la liste, manque d’être élue pour quelques voix. Elle pourrait toutefois rejoindre le parlement européen en cours de mandat.
Réunis à travers R&PS, les régionalistes, alliés à EELV, ont contribué, indubitablement, malgré le mode de scrutin défavorable par nature aux régionalistes (circonscription unique à l’échelle de toute la France), au succès de la liste. Partout sur les territoires où R&PS est présent, la liste Europe Ecologie obtient de très bons scores, souvent supérieurs à la moyenne hexagonale :
L’élection européenne du 26 mai était la première depuis la présidentielle et les législatives de 2017. Le taux de participation, supérieur de 10 points par rapport à 2014, confirme la volonté des citoyens, exprimée ces derniers mois par les Gilets Jaunes et leur revendication pour le RIC, de se réapproprier le débat politique. C’est une victoire de la démocratie et nous nous en réjouissons.
Cette élection a également été marquée par la crise climatique et les rapports alarmants sur la biodiversité. La jeunesse, mobilisée depuis des semaines dans les marches pour le climat, semble avoir été un acteur décisif dans le résultat final de ces élections. C’est la deuxième bonne nouvelle de cette élection.
La troisième bonne nouvelle, c’est le score réalisé par les écologistes et les régionalistes de la liste Europe Ecologie conduite par Yannick Jadot qui, avec plus de 13%, finit 3e et s’affirme désormais comme l’alternative aux blocs des libéraux et de l’extrême-droite.
Après le « Grand Débat » rien ne sera plus comme avant, promettait il y a quelques jours Sibeth N’Diaye, la nouvelle porte-parole du gouvernement. L’on s’attendait donc à ce qu’Emmanuel Macron profite de la conférence de presse qui s’est tenue hier pour faire des annonces révolutionnaires. Il n’en a finalement rien été : la montagne a accouché d’une souris. Les annonces ont été globalement floues et le calendrier imprécis. Pour des mesures concrètes, il faudra revenir plus tard et attendre les propositions du Gouvernement.
En matière d’organisation institutionnelle, Emmanuel Macron n’a fait que répéter ce que l’on savait déjà. La diminution du nombre de parlementaires et l’introduction d’une dose de proportionnelle pour l’élection des députés sont déjà dans les tuyaux de la réforme constitutionnelle amorcée cet été mais suspendue, depuis, pour cause d’affaire Benalla .
En proie aux flammes, la cathédrale Notre Dame de Paris est aujourd’hui dévastée. C’est une perte patrimoniale et monumentale désastreuse qui nous rappelle la fragilité de notre héritage culturel, hélas, trop souvent délaissé.
L’émotion du sinistre atténuée, un constat s’impose désormais : parmi ceux qui versaient des larmes sur les cendres de Notre Dame, il y a aussi ceux qui se réjouissent chaque fois que d’autres monuments se consument lentement. Nous voulons parler de nos langues et nos cultures qui sont des monuments qui accueillent comme elles peuvent des milliers d’années d’histoire, des millions de pages de littérature et des millions de jours de l’histoire de l’Humanité.
Alors bien évidemment il va falloir reconstruire Notre Dame de Paris comme il aurait fallu le faire pour tout autre monument de cette importance et de cet âge qui aurait brûlé, mais il faut aussi de la cohérence. Le patrimoine matériel et immatériel sont souvent des choses qui se mêlent : Notre Dame ne serait pas ce qu’elle est sans Quasimodo et Victor Hugo.
Allié à Europe Ecologie – Les Verts (EELV) sur la liste conduite par Yannick Jadot, Régions et Peuples Solidaires (R&PS), la fédération des mouvements régionalistes et autonomistes, mène campagne en Auvergne pour l’élection européenne.
Au cours d’une conférence de presse organisée au Puy-en-Velay, jeudi 11 avril, les responsables de R&PS ont rappelé les raisons de leur partenariat : « Les régionalistes et les écologistes sont des compagnons de route de longue date. Depuis l’élection européenne de 1989, ils forment un groupe commun au parlement européen aujourd’hui appelé Verts / ALE », a rappelé Gustave Alirol, président de R&PS.
François ALFONSI, ex-député européen, maire de la commune d’Osani en Corse, neuvième de la liste conduite par Yannick Jadot où il représente la Fédération Régions et Peuples Solidaires qui regroupe l’ensemble des partis régionalistes de l’hexagone, a rencontré l’Association Bretagne Réunie à Nantes, à l’invitation de l’Union Démocratique Bretonne.
La demande d’un referendum pour la réunification de la Bretagne a été appuyée par une pétition signée par 107.000 citoyens de Loire Atlantique. L’organisation de ce referendum est une exigence démocratique. La Bretagne est en droit de retrouver son territoire historique.
MICHEL CASTELLANI, PAUL-ANDRE COLOMBANI, PAUL MOLAC ET PEIO DUFAU SONT MEMBRES DU GROUPE
"LIBERTÉS ET TERRITOIRES"
PAULU SANTU PARIGI EST MEMBRE DU GROUPE
"Union Centriste"