On pouvait se dire qu’Emmanuel Macron président serait une sorte de Tony Blair à la française : libéral sur les questions économiques et politiques, ouvert au dialogue et pragmatique. Après son discours devant le congrès, où il proposait de conclure avec les territoires un pacte girondin, d’aucuns s’imaginaient que peut-être, empreint de liberté et porté par un souffle nouveau, le nouveau président moderniserait la France et la débarrasserait de ses archaïsmes jacobins....