« Lors de ce premier tour, c’est la fureur qui s’est exprimée, le rejet d’une Macronie déconnectée des réalités sociales et des territoires. Le résultat des élections n’a rien d’étonnant si l’on se rappelle le battage médiatique qui les ont précédées. Tout a été fait pour réduire cette campagne à un match Macron-Le Pen-Mélenchon. Malgré tout, Unser Land progresse en nombre de voix. Nous remercions nos électeurs qui sont restés fidèles à l’Alsace malgré le rouleau compresseur médiatique. »
« Une fois encore, cette campagne a été superficielle. On a oublié l’éléphant au milieu dans la pièce : la crise profonde de ces institutions, dans lesquelles les citoyens ne se reconnaissent plus.» analyse Jean-Georges Trouillet, président d’Unser Land.
« En 2013, nous avions prévu le Grand Est, en 2017 les Gilets Jaunes, en 2022 la montée des extrêmes. Nous vous annonçons trois années difficiles avec peut-être au bout, les derniers soubresauts de la 5e République. L’Alsace peut et doit maintenant tirer son épingle du jeu pour se protéger du chaos qui va régner dans les années à venir. La première étape est la sortie du Grand Est et la création d’une vraie collectivité à statut particulier » poursuit le président du mouvement alsacien.
« Unser Land ne soutiendra ni les incendiaires, ni les pompiers pyromanes. Il n’y aura pas de consigne de vote. Il appartiendra aux électeurs, en conscience, de faire (ou pas) un choix parmi les candidats encore en lice pour le second tour.» annonce Jean-Georges Trouillet
