L’Insee a étudié le profil des détenteurs de résidences secondaires en Bretagne grâce à de nouvelles données. Celles-ci ont permis de définir qu’environ la moitié des résidents secondaires de la Région Bretagne vivent en Bretagne (Loire-Atlantique incluse).
Ces données confirment l’intérêt d’un statut de résident principal par pays ou par communauté de communes, tel que le propose l’UDB, plutôt qu’à l’échelle de la Bretagne entière. En effet un statut de résident régional ne réduirait probablement que de la moitié les achats de résidences secondaires. Instaurer la condition d’un an de vie sur le territoire pour acheter un logement, à l’échelle des pays, permettrait en revanche de réduire beaucoup plus fortement les achats de résidences secondaires.
Encadrer les résidences secondaires, comme l’UDB le propose à travers le statut de résident principal, c’est vouloir donner une priorité à l’achat pour celles et ceux qui font vivre un territoire à l’année, peu importe leur origine.
Les données de l’INSEE nous montrent aussi que les propriétaires les plus aisés possèdent surtout les résidences secondaires du littoral… là où elles sont les plus nombreuses. On voit là qu’un projet de taxation progressive et ciblée sur les zones les plus tendues serait aussi une taxation juste, qui toucherait moins les propriétaires plus modestes.
Pierre-Emmanuel Marais, porte-parole de l’Union démocratique bretonne