Le 1er octobre 2017, 2,7 millions de catalans se sont déplacés pour voter dans le cadre d’un référendum d’autodétermination.
Le gouvernement de Mariano Rajoy a déployé plus de 10 000 policiers contre les votants.
Après le 1er octobre 2017 la répression a ciblé des dirigeants politiques des universitaires, des artistes et d’autres personnalités importantes du pays, et, progressivement elle s’est étendue à la base, de sorte qu’elle a tenté de « criminaliser les masses ». Elle est toujours active.
Le système policier espagnol ne recule devant rien dans le but de transformer les dissidents politiques en criminels, en terroristes.
L’Etat espagnol a avoué avoir espionné « légalement » 18 citoyens catalans avec le logiciel Pegasus. De fait, d’après Citizen Lab (laboratoire canadien spécialisé en cybersécurité), il s’agit de la violation totale et absolue d’au moins 60 cas bien documentés d’infection de téléphones appartenant à des politiciens, des avocats (et à travers eux, de tous leurs clients) et des activistes proches du mouvement indépendantiste catalan, espionnés à l’aide du controversé logiciel Pegasus. Le Gouvernement de Pedro Sanchez rechigne à enquêter sur ce cas d’espionnage, le plus massif jamais documenté.
La stratégie contre le mouvement indépendantiste catalan déployée depuis 5 ans a pour objectif de le délégitimer devant l’Europe, cherchant en vain à démontrer que les Catalans sont violents, terroristes et amis des Russes.
- La fédération Régions et Peuples Solidaires demande donc l’arrêt immédiat de la répression et des campagnes de désinformation mises en œuvre depuis 5 ans contre le mouvement indépendantiste catalan et qu’une amnistie générale soit prononcée.
- R&PS soutient le mouvement d’autodétermination catalan qui est profondément ancré dans son histoire. La fédération demande à l’Europe de respecter et de soutenir l’expression démocratique qui s’exprime et rappelle que Plus de Catalogne est autant d’atout pour plus d’Europe ».