Nous accueillons avec satisfaction pour nos amis insulaires, les annonces de Gérald Darmanin, qui ouvre la porte des discussions sur le statut de l'autonomie corse.
Les avancées corses doivent encourager une évolution institutionnelle de la France : permettre aux régions qui le souhaitent d'obtenir des compétences négociées avec l'État et de gérer leurs affaires localement.
En finir avec le jacobinisme et le centralisme, pour enfin se diriger vers le fédéralisme qui fonctionne chez nos voisins européens.
Alors qu'en Alsace nous organisons des consultations citoyennes démocratiques et pacifiques, en Corse tout s'embrase.
Un mois après les résultats très favorables à une autonomie alsacienne vis à vis du Grand Est, rien ne semble bouger.
Deux semaines après les manifestations violentes corses, l'État parle d'autonomie. L'histoire n'est pas sans précédent puisque la Guadeloupe a connu le même cheminement il y a quelques mois.
Cette situation doit nous interroger : faut-il casser pour être entendu et obtenir gain de cause ? Ou nos élus sont-ils tout simplement trop complaisants avec Paris ?
Unser Land est un mouvement politique qui croit en la force de la démocratie.
C'est du moins cette voie que nous défendrons lors des prochaines élections législatives, avec l'idée que des élus portant un discours fort et clair peuvent faire avancer les choses.
Les Alsaciens souhaitant des évolutions significatives auront donc le choix : la fabrication de cocktails molotov, ou un bulletin régionaliste dans une urne.