L'Union Démocratique Bretonne se réjouit du score de la liste Bretagne d'Avenir au premier tour des élections régionales en Bretagne administrative. Bien sûr, il faut rester humbles car en réalité, 7 personnes sur 10 sont restées chez elles plutôt que d'aller voter. Cela témoigne du faible enjeu de ces élections régionales et de l'importance de donner plus de pouvoir aux collectivités, à une Assemblée de Bretagne que nous appelons de nos vœux.
Néanmoins, nos idées progressent. Durant la campagne, les thèmes qui nous sont chers ont été au centre des débats : statut de résident, langue bretonne, réunification, agriculture paysanne... Le concept d'"autonomie" qui fait la spécificité de notre parti a été dans toutes les bouches. Les Bretonnes et les Bretons sont maintenant conscients que l'autonomie alimentaire, l'autonomie énergétique, l'autonomie culturelle sont indispensables pour construire une Bretagne juste et solidaire. Et tout cela suppose une autonomie institutionnelle et politique.
Malheureusement, Loig Chesnais Girard ne l'entend pas de cette oreille. En digne successeur de Jean Yves Le Drian, le président sortant a préféré la tactique politicienne au respect de la volonté des Bretonnes et des Bretons. C'est un choix. Alors qu'ailleurs en France, les accords entre les socialistes et les écologistes sont possibles, nous constatons qu'en Bretagne administrative, une spécificité est créée par le PS. Il faut en tirer les conclusions: il y a un vrai désaccord de fond entre nous sur la Bretagne que nous voulons.
L'UDB ne renonce ni à la défense de ses valeurs, ni à l'émancipation du peuple breton. Nous continuerons donc à faire campagne au second tour avec nos alliés écologistes et de gauche de la liste Bretagne d'Avenir.
Lydie Massard, porte parole de l'Union Démocratique Bretonne