Par voie de presse, nous apprenons que la ministre déléguée aux sports Roxana Maracineanu a gelé la création de la nouvelle Ligue d'Alsace de Tennis en se couchant devant le retournement de veste des dirigeants de la Fédération Française de Tennis. En cela, elle s'inscrit dans la droite ligne des politiciens sans parole qui détournent l'opinion publique et le citoyen du fait politique.
Dans un courrier d'un vide abyssal, celle-ci n'a que pris acte de la lettre envoyée par messieurs Moretton et Ollinger début mars. Alors qu'elle représente la plus haute instance sportive du pays, elle attend de la fédération de tennis de faire connaître sa future organisation... Ne serait-ce pas justement à la ministre, en s'appuyant sur la loi, d'être force de proposition et de faire respecter les décisions de l'assemblée nationale ?
Ce nouvel épisode - et certainement pas le dernier - ne fait que démontrer une nouvelle fois que le compromis de l'accord de Matignon et de la Loi Alsace ne constitue pas un gage de liberté pour l'Alsace. Celle-ci restera dépendante de la région Grand Est, et d'une organisation administrative désavantageuse.
Le temps des compromis et des discussions stériles est passé. Il est désormais temps de réclamer l'autonomie administrative. Toute autre voie ne mènera qu'à des désaccords, des complications et en finalité des pertes de temps et d'argent considérables.
Mettons fin à cette expérience douloureuse et mortifère : Stop Grand Est, en avant l'Alsace !