RÉUNIFICATION DE LA BRETAGNE : BREST, UN PAS DE PLUS VERS LE RÉFÉRENDUM !

La section UDB du Pays de Brest se réjouit du vote unanime par la majorité, comme par l’opposition, du vœu pour l’organisation d’un référendum sur la réunification de la Bretagne lors de la réunion du conseil municipal de Brest, jeudi 25 mars. Après ceux de Nantes, Rennes, Saint-Nazaire, Quimper et bien d’autres, ce vœu vient donc confirmer l’ampleur de cette dynamique qui traverse toute la Bretagne.

 

Bien entendu, si référendum il y a, chacun pourra s’exprimer et voter en son âme et conscience. Pour autant, ce référendum donnerait l’occasion aux Breton·ne·s de réfléchir collectivement à une véritable politique de rupture quant à l’organisation du périmètre administratif qu’ils ou elles souhaitent pour leur avenir. Ce référendum serait aussi l’occasion de poser la question de l’évolution du cadre institutionnel et de la redistribution des fonctions stratégiques entre les territoires de Bretagne. Car oui, vouloir réunifier la Bretagne c’est vouloir se donner les moyens de créer une région forte, cohérente, complémentaire, plus proche de ses habitant·e·s. Et Brest y gagnera !

Tout d’abord, la réunification permettrait le rééquilibrage entre haute et basse Bretagne. C’est effectivement le seul moyen de lutter contre une concentration toujours plus forte des activités économiques sur l’axe Rennes-Nantes. Aucune régulation régionale ne sera possible tant que les deux métropoles se trouveront dans des régions administratives différentes. En effet, Rennes et Nantes ont d’ores et déjà tissé des liens dans le domaine du tourisme, de la recherche, de l’enseignement supérieur et des mobilités. En l’état actuel des choses, cette croissance bilatérale exclut totalement Brest et la Bretagne occidentale et les disparités intrarégionales ne cessent de s’accroître. Ce n’est pas acceptable !

 

Dès lors, réunifier la Bretagne c’est aussi vouloir la création d’un réseau multipolaire de capitales, dans laquelle notre ville prendrait enfin toute sa place. Il s’agirait donc de créer une alliance métropolitaine (Brest-Rennes-Nantes) décentralisée, comme le font déjà certains de nos voisins européens. Plus largement, réunifier la Bretagne, c’est vouloir se donner les moyens d’être une région qui compte au niveau européen, capable de jouer un rôle de contrepoids au basculement vers l’Est du centre de gravité de l’Europe.