Cela faisait des mois que le dictateur turc Erdoğan menaçait d’attaquer le Rojava. C’est désormais chose faite depuis le départ des troupes américaines voulues par Donald Trump.
Cette attaque est tout simplement honteuse. Pour des raisons de politique intérieure, Erdoğan s’en prend aux Kurdes de Syrie parce que le système politique démocratique qu’ils ont mis en place est une réussite.
Nous apportons notre soutien le plus total aux Kurdes qui subissent l’attaque depuis hier. Nous louons l’initiative de la France de saisir le conseil de sécurité de l’ONU. Nous espérons que la démocratie française et européenne dans son ensemble sera à la hauteur de l’enjeu et ne lâchera pas les Kurdes. Nous ne pouvons plus traiter avec la Turquie tant que cette attaque est en cours. Rappelons que ce sont les Kurdes qui ont en grande partie défait l’État islamique sur le terrain. Plus de 11 000 combattant·e·s sont mort·e·s dans la guerre contre Daech. Nous avons une dette envers les Kurdes. Et il s’agit de notre propre sécurité puisqu’ils détiennent des djihadistes (environ 2 000 Européens) qui, relâchés, pourraient bien reprendre leur guerre contre l’Occident.
Nous appelons toutes les Bretonnes et les Bretons à se rendre aux manifestations de soutien qui auront lieu en Bretagne samedi : à Nantes, à Rennes, à Morlaix et partout où des citoyen·ne·s se mobiliseront.
Pierre-Emmanuel Marais, porte-parole de l'Union Démocratique Bretonne