Le 8 février, le premier ministre a signé un accord avec le président du conseil régional et la préfète de la région administrative de Bretagne pour mettre en place le forfait scolaire pour l’enseignement bilingue, que cet enseignement soit à parité horaire ou immersif.
Le 17 mai au Sénat, lors de l’examen de la « loi pour une école de la confiance » (dite loi Blanquer), le ministre de l’Éducation a refusé de proposer les modifications législatives nécessaires et affirmé qu’il « y a beaucoup à discuter » sur le plan pédagogique en redoutant que les enfants « ne parlent que la langue régionale ».
Le ministre de l’Éducation est évidemment informé des excellents résultats en langue française des enfants scolarisés dans les écoles immersives. Depuis 1997, les élèves de terminale du lycée Diwan de Carhaix obtiennent parmi les meilleurs résultats au bac en Bretagne et même en France. Par ses propos, M. Blanquer marche dans les pas des pires nationalistes français, qu’il prétend par ailleurs combattre au côté de M. Macron au nom du « progressisme »...
A l’heure de débats importants pour l’avenir de l’Europe, l’UDB continue à se battre pour une Europe des Régions, pour une Europe de la diversité culturelle et linguistique et appelle le ministre de l’Éducation à respecter l’accord signé avec le Président de la Région administrative de Bretagne pour la mise en place du forfait scolaire pour tous les enseignements bilingues en Bretagne.
Pierre-Emmanuel Marais
Porte-parole Union Démocratique Bretonne