L’Union démocratique bretonne salue la décision de la cour d’appel de Rennes d’autoriser les parents du petit Fañch à faire figurer ce nom à l’état civil de leur enfant, dans le respect de l’orthographe du breton.
Cette décision clôt une polémique ridicule autour de la « menace » qu’aurait fait peser un tilde sur l’égalité entre les Français... Il est vrai que cette position était devenue intenable après l’entrée d’un dénommé Nuñez au gouvernement !
L’Union Démocratique Bretonne espère que la décision de la cour d'appel de Rennes incitera les officiers d’état civil à ne plus faire d’excès de zèle dans l’application des circulaires, et à respecter les choix culturels ou esthétiques des parents lorsqu’ils ne menacent pas les intérêts de l’enfant.
Le fait que des parents aient dû batailler pendant des mois pour donner un prénom breton à leur enfant illustre bien l’insécurité juridique dans laquelle se trouvent les locuteurs du breton, ou tout simplement les personnes qui souhaitent utiliser des mots bretons dans divers contextes. Pour rétablir l’égalité entre locuteurs du français et du breton, et faciliter la marche vers une société bilingue en Bretagne, la construction d’un statut de co-officialité est une étape indispensable.