Suite à l’action symbolique menée par l’Association citoyenne Châteaubriant-Rennes en train (ACCRET) en gare de Châteaubriant, revendiquant la mise en place d’une deuxième ligne Nantes-Rennes, l’Union démocratique bretonne renouvelle son soutien à ce projet de bon sens.
La seule liaison ferroviaire proposée aujourd’hui aux voyageurs entre Rennes et Nantes passe par Redon. Elle est menacée de saturation par la croissance des agglomérations nantaise, rennaise et par l’attractivité de la côte sud de la Bretagne, sans parler du difficile partage des voies entre TGV et TER (au détriment des usagers de ce dernier). La fréquence des trajets entre Rennes et Nantes en train, leur fiabilité et, dans une moindre mesure, leur vitesse, sont notoirement insuffisantes pour offrir une alternative satisfaisante à la route. Les exigences écologiques, le risque de raréfaction des hydrocarbures, la sécurité ou encore le souci du confort des voyageurs devraient pourtant pousser les pouvoirs publics à promouvoir les alternatives au transport routier lorsque cela est possible.
Une deuxième ligne passant par Châteaubriant, sans supprimer les liaisons par Redon, offrirait aux voyageurs entre les deux métropoles de plus amples choix d’horaires, question cruciale pour les trajets domicile-travail notamment. Elle permettrait également un report du trafic en cas d’arrêt momentané autour de Redon (lorsque cela se produit, il faut aujourd’hui passer par Angers ou par Paris!), et raccourcirait les temps de trajet.
L’ouverture de cette liaison TER imposerait une remise en état mais aussi une modernisation de la ligne Châteaubriant-Rennes dans son intégralité, ainsi qu’un réaménagement de la ligne Nantes-Châteaubriant. On ferait ainsi d’une pierre deux coups en améliorant significativement le service rendu aux usagers sur les parcours existant entre métropoles et communes des deux aires urbaines, tout en désenclavant le pays de Châteaubriant.
Pour l’Union démocratique bretonne, les moyens à mobiliser sont amplement justifiés par l’objectif d’assurer un développement soutenable des deux métropoles de l’est breton, sur le plan social, écologique et territorial.