La présidente du FN lors d’une escale à Kintzheim, samedi dernier a démontré elle-même l’imposture de sa campagne pour l’élection présidentielle dans sa version alsacienne. Le slogan omniprésent : « Marine nous rendra l’Alsace » a leurré un temps certaines Alsaciens désemparés. Il apparaît dans son éclatante absurdité dans les propos tenus par l’ancienne candidate.
« Les régions ne peuvent être que le cénacle de la coordination des politiques départementales ». Ne comptent aux yeux du FN que « les communes, les départements et l’Etat ». Autrement dit : Grand Est ou Alsace, peu importe, puisqu’une région ne doit être qu’une coquille vide, une couche inutile du millefeuille administratif français.
Le double jeu du secrétaire départemental du FN du Bas-Rhin, Laurent Gnaedig – le doigt sur la couture lorsque s’exprime sa chef, hostile à la fusion des 2 départements mais lui-même favorable en aparté ! – ne fait que confirmer le mépris du FN à l’égard de l’Alsace, simple terrain de jeu électoral, et sa vision ultra centralisatrice de l’Etat. Bref, le masque tombe et révèle un FN hostile à l’Alsace.
Unser Land invite à la circonspection à l’égard de ces partis parisiens qui ne voient dans les revendications légitimes des Alsaciens que des enjeux électoraux.
Conforté par la volonté exprimée avec force par le peuple alsacien de quitter la région Grand Est, Unser Land est plus que jamais en première ligne dans la lutte pour la création d’une collectivité à statut particulier issue de la fusion des départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, avec des compétences nouvelles.