Le gouvernement a tranché : l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes est donc abandonné. Après plusieurs années de débats internes compliqués, l’UDB s’était prononcée contre ce projet. Le parti regrette que la démocratie et l'État de droit sortent affaiblis de ce long feuilleton, alimenté par les trop longues tergiversations de l'État.
Contrairement aux dires d'Edouard Philippe, l'abandon de Notre-Dame-des-Landes ne signifie pourtant aucunement le désintérêt des habitants locaux pour des liaisons directes vers l'international. Les opposants refusaient en majorité l'emplacement du site proposé et l'absurdité d'un nouvel aéroport alors que la Bretagne en compte déjà trop !
L'UDB Loire-Atlantique conteste donc fermement l'affirmation du Premier ministre disant qu'en France, les vols longs courriers seraient « réservés à quelques grands aéroports nationaux », à savoir Roissy et Orly. La Bretagne peut tout à fait compter un aéroport intercontinental (Nantes). Considérer que les aéroports bretons ne serviraient qu'à rabattre la population vers les hubs parisiens démontre que le combat contre la centralisation française est loin d'être terminé, lui !
Par ailleurs, l'UDB 44 est favorable à l'aménagement et à la modernisation de Nantes-Atlantique en n'oubliant pas d'assurer la desserte vers l'aéroport via le tram et le train. Elle préconise également une meilleure liaison ferroviaire entre Nantes et Rennes en passant par Chateaubriant.